On fait finalement escale sur la mythique Faïal avant le retour : le très festif port d'Horta, étape incontournable de la transatlantique, nous accueille en musique et en parades pour un dernier changement d'équipage.

 

Impossible d'éviter l'apéro dans le célèbre bar de Peter, Ti beudeff local. Nous n'avons pas échappé aux traditions et le fanion du "Ville de Bouguenais II" flotte désormais avec les autres sur le mur du bistrot.

 

 

Comme chacun sait, toutes les bonnes choses ont une fin et il est temps pour l'équipage du retour de reprendre le large...

 

Encore une fois, la traversée ne s'avère ni morne ni monotone, avec une équipe réduite mais jamais à court de blague subtile !

 

Après un arrêt à Teircera afin d'amariner les dernières recrues, nous quittons l'archipel au moteur sous un temps pétoleux à souhait, mer d'huile et grand soleil. Tant pis pour les sensations mais tant mieux pour l'estomac des troupes, qui profite d'un peu de répit avant la tempête.

Deux jours et quelques dizaines de milles nautiques plus tard, le vent revient par l'Ouest et l'on apprécie alors une journée de navigation magnifique sous spi, à huit nœuds de moyenne en toute sérénité, le pied total.

Puis on essuie une queue de dépression qui vient pimenter un peu le milieu de la traversée, perturber l'équilibre intestinal de notre cher Loïc dont le moral est mis à rude épreuve, mais qui en sort fier d'avoir tenu bon, contre vents et paquets de mer !

 

On fera quand même escale à la Corogne histoire de prendre un peu de repos avant de rejoindre Pornichet, avec des vents d'Ouest favorables qui nous ramènent à bonne allure vers nos terres bretonnes.